mercredi 27 avril 2016

Conversations hot sur Sexssenger....

   
Souvent mon amant travaille tard le soir.... et je me couche rarement tôt...Très vite, je m'amuse à le distraire un peu sur Messenger. Cela a commencé comme une boutade où je lui disais que j'aimerais bien être sous son bureau, à l'abri des regards.... Un scénario qui m'a toujours fait fantasmer.
      Et mon partenaire est à la hauteur de mon imagination, pourtant assez débordante...J'aime ce jeu où ce sont les mots qui créent le désir, et j'essaie de bien les choisir, pour susciter des images qui vont attiser le feu... Au fil des jours, notre complicité grandit, et les dialogues se font plus intenses, car mon partenaire se prend au jeu autant que moi... J'ai le don de faire vivre pour moi, du moins, et pour lui aussi je l'espère, ces images et il n'est pas rare que je sente les parfums, la chaleur de ses mains, et les sons que nous imaginons, de manière très réaliste.
     C'est jubilatoire de mettre ainsi en mots nos fantasmes, en attendant de pouvoir peut-être les réaliser....
     Je me souviens de cette fois où il a imaginé ainsi qu'il ôtait sa ceinture pour m'en donner quelques coups, avant d'embrasser la marque qu'il venait de faire....Je sens encore la brûlure de ses lèvres au bas de mes reins...Ou cette autre fois où je me suis faite en imagination chatte docile à ses pieds, me frottant contre ses jambes et lui léchant la main d'une langue rose et râpeuse.... ou encore cette fois où nous avons imaginé qu'il me donnait une bonne fessée, que j'avais bien cherchée, en travers de ses genoux, toujours sur son lieu de travail...Puis comme nous avons fait durer le plaisir en pensée, avec une fellation qui pour être virtuelle n'en fut pas moins très excitante, avant que je ne le supplie de me prendre là, tout de suite, maintenant, sur son bureau.... Ce qui ne me fut accordé qu'après un temps d'attente qui me mit toujours aussi virtuellement au supplice....Supplice qui empira quand le gardien, excédé de le voir s'attarder à des heures indues,  le mit à la porte, stoppant net nos ébats virtuels au moment crucial....Peut-être attendait-il avec impatience le moment de réaliser ses propres fantasmes ?
     Qui s'étonnera après cela que nos retrouvailles soient toujours ardentes !

lundi 25 avril 2016

Lutine, comédie documentaire

Vendredi 22 avril 2016

   

     Une fin de semaine bien chargée m'a empêchée d'écrire plus tôt sur le film d'Isabelle Broué, Lutine....
     Cette semaine est vraiment pour moi placée sous le signe de la réflexion et du polyamour. Je dois passer la soirée et la nuit avec mon amant préféré, et nous obtenons in extremis deux places pour la projection du film, organisé par Nathalie Giraud, de Piment Rose,  au Centre du Faubourg du Temple, non loin de la place de la République, en présence de la réalisatrice.
      Nous y retrouvons plusieurs amis ou connaissances, dont certains étaient d'ailleurs au Munch débat deux jours plutôt, comme C. la brune délivrée, Eve de Candaulie, ou encore Clarissa, blogueuse et auteur.

      Je n'ai qu'une chose à dire : allez voir ce film, un véritable OFNI (Objet Filmique Non Identifié), selon la réalisatrice, exquis bijou d'humour et de cinéma ! Dans une série de mises en abyme vertigineuses et jubilatoires, Isabelle, à la fois réalisatrice et actrice, perd ses spectateurs, ses comédiens et parfois jusqu'à elle-même dans une délicieuse comédie documentaire, où l'on n'est jamais sûr d'être dans la fiction ou dans le documentaire... Et mine de rien, le film engage une véritable et passionnante réflexion sur le polyamour, ou lutinage, un joli mot qui évoque les fées,  vu de l'intérieur, comme en témoignent les contributions au débat qui suit la projection, et qui portent autant sur le fond que sur la forme... Isabelle et Nathalie animent la discussion avec beaucoup de verve et de bonne humeur et nous passons un excellent moment, duquel nous aurons beaucoup de mal à nous arracher pour passer à notre deuxième partie de soirée (mais c'est une autre histoire que je vous conterai peut-être un autre jour...

Vous pouvez retrouver Isabelle Broué sous le pseudonyme de Isa Lutine sur Facebook

 
   


jeudi 21 avril 2016

Le mari, la femme, l'amant, et la maîtresse...

Mercredi 20 avril 2016

 
     Non ce n'est ni une fable,  ni une scène à la Feydeau que je vais vous servir ici.. . Encore que :)
     Ce soir, je me rends à un Munch dîner-débat sur le thème: BDSM et polyamour.... Et l'ironie du sort veut que je vais y retrouver le mari de l'amante avec laquelle mon amant batifole ce soir même.... Le couple est précisément engagé dans une relation BDSM,  et de mon côté,  je le suis également mais pas avec mon amant... Enfin le préféré, celui que je vois le plus souvent. Vous suivez  J ? Bref,  pour faire simple,  nous sommes parfaitement dans le thème.... 
     Je m'interroge depuis plusieurs semaines sur l'évolution de ma vie sexuelle et amoureuse et j'espère trouver des éléments de réponse ce soir... En effet, je suis passée d'une relation BDSM et amoureuses exclusive avec libertinage en couple à une relation BDSM dans laquelle le sexe n'a pas sa place mais où je suis libre de trouver des partenaires de jeux comme je l'entends, à condition de respecter quelques règles, notamment d'informer mon Maître de mes rencontres ou sorties avant qu'elles aient lieu... Ce que j'ai fait, mais je n'avais pas imaginé que je nouerais des relations somme toute assez régulières avec un ou plusieurs partenaires, qui en ont eux-mêmes plusieurs autres, que je connais bien également ! Il y a quelques mois, j'aurais même trouvé cela impensable pour moi, libertine, bdsm mais aussi paradoxalement monogame et fidèle...
     Le débat est animé par Gala Fur, et le Dr Senzo,  tous deux bien connus dans la sphère BDSM.
     Il y a beaucoup de monde,  la salle est pleine. Je retrouve avec plaisir M. (le mari de l'amante de mon amant préféré,  vous suivez toujours ?), et les deux C., la rousse et la brune.
     Les participations fusent et le débat est très bien encadré par Gala et Senzo.
Celui-ci lance la discussion sur les points communs entre Bdsm et polyamour.
     Voici ce que je retiendrai du débat, auquel je mêle mes propres réflexions...
     Polyamour et BDSM sont tous deux basés sur la confiance entre les partenaires. Dans le polyamour,  les relations sont multiples et assumées dans la transparence,  à chacun de définir le degré de connaissance qu'il veut avoir sur les activités de ses partenaires. Il s'agit d'une sorte de contrat moral,  comme il en existe dans le Bdsm (où il peut être écrit). Plusieurs partenaires sont possibles en Bdsm comme en polyamour (définition même du mot). L'un des participants affirme, non sans humour, que dans le contrat BDSM, on dit ce qu'on ne veut pas, tandis que dans le polyamour, on dit ce que l'on veut.
     Dans les deux cas il y a une grande ouverture d'esprit et le dialogue est nécessaire. M dira que son couple a évolué du libertinage au Bdsm puis au polyamour par la communication entre L. et lui.
     Selon les idées généralement reçues,  le Bdsm suppose une relation exclusive,  difficilement compatible avec le polyamour. Eve de Candaulie s'interroge d'ailleurs sur la compatibilité de l'exclusivité et du polyamour ; cependant des participants soulignent que chaque relation possède sa propre unicité.  C. la brune délivrée témoigne que le Bdsm n'est pas toujours exclusif, puisque son maître l'autorise à avoir d'autres relations, tout comme le mien. Je connais d'autres cas semblables dans le Bdsm, où l'une de mes amies a par exemple un maître, mais également une soumise, et joue avec un couple D/s. Il me semble donc qu'on est bien là dans le Bdsm ET le polyamour.
     Pour ma part je m'interroge sur la définition du polyamour qui me semble contenir l'idée même de l'amour alors que la définition communément admise semble l'exclure. On parle d'ailleurs de plus en plus souvent de polyamourie. Mais qu'est-ce ce que le sentiment amoureux alors ? S'il est exclu, n'est-on pas dans le libertinage ? Ou ne devrait-on pas parler de polysexualité ? Quand je sexe avec mes amis de l'apéro libertin en club, du moins ceux que je connais depuis plusieurs années, je sais que je les aime d'un autre sentiment que l'amitié et que c'est ce qui fait le sel de ces moments partagés. Le lien qui nous unit est fort et j'aime à dire que notre bonne entente verticale trouve sa plénitude dans nos jeux horizontaux...Et dans le cadre du libertinage pur, il m'arrive d'avoir des relations sexuelles avec des gens que je ne reverrai jamais et avec lesquels je n'échangerai pas un mot... Tout dépend du moment et des circonstances.
      La relation qui me lie à celui qui me domine est également profonde et douce, même sans sexe, et quoique souvent compliquée... Et ma relation avec mon amant préféré est encore différente de celle que j'ai avec d'autres, plus occasionnels. mais dans tous les cas s'il n'y avait ce supplément d'âme pour moi si indispensable,  la chose n'aurait guère d'intérêt...  Un participant évoque la hiérarchie des relations en polyamour,  une idée dont j'avais parlé aussi bien avec celui qui me domine,  plutôt dubitatif,  qu'avec mon amant, nettement plus réceptif...tandis que Dr Senzo abonde un peu plus tard dans mon sens en disant qu'il ne faut pas s'interdire l'amour....
     Le débat glisse ensuite vers le problème de la transparence en polyamour quand l'un des partenaires portent les marques d'une relation BDSM... Que se passe-t-il si l'un des partenaires, vanille ou Bdsm n'accepte pas cette "prise de pouvoir"  ? Il me revient d'ailleurs une anecdote racontée par un amant polyamoureux : le partenaire habituel de l'une de ses complices n'avait pas supporté ses marques de morsure sur elle,  qu'il interprétait comme une prise de possession. La question se pose donc bel et bien,  et la réponse n'est pas évidente.
C. la brune se demande également ce qui se passerait si le maître interdisait les relations multiples... Une question qui trouve un écho en moi, qui dit souvent ces dernières semaines que j'aime l'équilibre que j'ai entre mon Maître et mes amants,  et supporterais fort mal qu'il me demande de cesser de les voir, ou de cesser de libertiner avec les autres amateurs d'apéro ....
     Un autre sujet abordé est celui du passage du polyamour au Bdsm ou l'inverse. Selon plusieurs participants,  le polyamour va statistiquement permettre de rencontrer des amateurs de Bdsm et pour les raisons déjà évoquées, le Bdsm peut engendrer des relations multiples.
     Bref le débat est riche et divers, et c'est à regret que je pars avant la fin pour attraper mon train.
   Pour conclure, et pour reprendre les mots du Dr Senzo, le polyamour est en train de s'inventer. Pour ma part, je retire du débat la quasi-certitude que je suis polyamoureuse, presque sans le savoir et à l'insu de mon plein gré J, mais que le mot "amour" reste important à mes yeux, quoiqu'il puisse prendre différentes formes et degrés. Finalement, n'est-ce pas simplement vivre pleinement la diversité des rapports humains positifs, sans qu'il soit besoin de mettre en case ses pratiques ou ses partenaires ?

lundi 11 avril 2016

Joyeuses Pâques !

     Week-end de Pâques  (26, 27 et 28 mars 2016)

     Dans ses cordes, abandonnée, envolée vers un ailleurs lointain quand le claquement sec de la cravache me ramène à l'instant. Je proteste pour la forme puis je me laisse aller à la brûlure exquise du cuir...
     Il délie mes pieds,  et j'ouvre les yeux,  pensant que c'est la fin et qu'il va me détacher,  mais non. Je suis toujours prisonnière du TK et du bambou auquel je suis suspendue... Il se retourne,  le fouet à la main et je ne peux retenir un mouvement de frayeur,  car pour la première fois,  je lui fais face,  et ne peux m'empêcher de craindre le coup qui pourrait m'atteindre au visage... Mais ma confiance en lui est totale, et je m'offre vite à ses caresses cinglantes,  qui font monter le plaisir.... Il commence à me détacher et brusquement me plaque contre lui, serrant la corde sur mon cou... À ce moment -là,  s'il serrait plus fort... je voudrais qu'il serre plus fort....,  portée par cette confiance que j'ai dans ses mains, si fortes et si douces à la fois... Et j'aime comme il accompagne mon retour sur terre après ces moments intenses. Nous nous sourions, tous deux apaisés, heureux de ces retrouvailles après 3 longues semaines...
    Plus tard ce même week-end, il me mettra tête en bas pour la première fois, une impression unique d'apesanteur, un geste qu'il hésitait à faire, car, disait-il, j'étais "trop fragile". Douce sensation d'être Colombe au creux de ses mains...

 "Flicka, qui aimait ses mains et n'en avait jamais reçu que des caresses,  s'approcha davantage." Mary O'Hara,  Mon amie Flicka

vendredi 1 avril 2016

Jeux interdits.... où tout est permis

Samedi 19 mars 2016

     
Le sms est tombé il y a 3 semaines, péremptoire : "Tu as une soirée le 19 mars !"
    Ah bon ? Où, quand, comment, avec qui, et surtout la question essentielle pour moi : avec quel dress-code ?
     A toutes ces questions, mon ange gardien préféré répond, comme à son habitude... par d'autres questions ! Il a sûrement été jésuite dans une autre vie, et d'ailleurs je l'imagine fort bien en soutane noire....
     De discussions en recoupages, je finirai par comprendre qu'il s'agit d'une soirée annoncée sur Fetlife, dans un lieu privé mais dédié, et que je vais y retrouver d'autres amis, L et M, avec lesquels je sors souvent également.
Comme souvent avec l'ange, c'est une soirée où tout est permis et rien n'est interdit, plutôt orientée BDSM mais où personne ne s'offusquera qu'il y ait du sexe... Dress-code plutôt libre, le mot d'ordre est, pour ces dames, de se sentir belle. Je choisis mon nouveau serre-taille, avec un imprimé damassé dans les tons bleu-vert, et une longue jupe de dentelle transparente et asymétrique. Une chemisette en plumetis noir transparent couvre mes seins, au moins pour le début de la soirée.
     A peine arrivée, j'aperçois, de dos devant la glace des douches, une silhouette que je crois reconnaître.... Oui, c'est bien O, qui m'attache régulièrement depuis septembre sur l'Ile Enchantée ! J'ai échangé quelques mots l'après-midi même avec elle sur Facebook, mais j'étais loin de me douter qu'elle serait à cette soirée....Je suis très contente de la croiser là .
     Mon ange m'a promis des surprises mais je suis loin d'imaginer la plus belle de toutes.... Je salue L et M, arrivés avant nous puis je vois s'encadrer dans le couloir, derrière eux, ma chère "soeur de soumission", B., rapidement suivie de son maître et mari, Maître K. Je ne peux retenir un cri de joie, l'émotion de nos retrouvailles est forte, je suis au bord des larmes tant je suis contente de les revoir, nous nous enlaçons en riant... Je n'ai pas revu mes amis depuis la Vente aux Esclaves d'octobre dernier, et ils m'ont beaucoup manqué.... L'Ange sait bien l'affection que nous avons les uns pour les autres, et ne les a pas prévenus non plus de ma présence.... Il est très fier de lui.
     D'autres invités arrivent, beaucoup sont connus de J., qui me les présente. C'est ainsi que j'avais rencontré B et K, et j'ai confiance en son jugement, il ne m'a jamais déçue, et cette fois encore, je ferai de belles rencontres.
     Un peu plus tard, autre surprise : comme je regrette de ne pas avoir pensé à mettre mon collier de "soumise libre" (on prend de mauvaises habitudes avec la liberté), mon ange me dit : "Mais j'y ai pensé et j'en ai un... Tu veux que j'aille le chercher ?" Oui, oui et encore oui, pour une fois je me sentirai moins "nue" que toutes les autres soumises présentes....J. n'est pas un dominant, et j'apprécie d'autant plus ce geste de sa part. Il boucle autour de mon cou un large collier de cuir et y accroche une laisse.... qu'il me laissera tenir presque toute la soirée :).          Puis tandis que je bavarde avec mes amis, en visitant les installations astucieuses réalisées par la maîtresse des lieux, qui nous contera avec verve ses visites dans une enseigne de bricolage bien connue, il passe derrière moi et me met un bandeau sur les yeux.... Je souris sous mon bandeau et me laisse entraîner par la main, j'ai une petite idée de ce qui va se passer....J. tente de me désorienter en me faisant faire des tours et des détours, puis me conduit à une sorte de tréteau rembourré qui fait office de banc à fessée....Il relève ma jupe et je ne tarde pas à sentir la morsure des lanières de cuir sur mes fesses découvertes. Mon ange est pour moi le "Maître des martinets" qu'il manie en virtuose.... Dans une autre vie, pas si lointaine, il a été le premier à me faire goûter à ce plaisir, et depuis, chaque fois que nous jouons, je vibre profondément au rythme de ses coups....Cette fois ne dérogera pas et je ne tarde pas à gémir et à onduler sous les caresses de cuir, qui me semblent pourtant légèrement différentes de la dernière fois. Je ne me trompe pas, ce sont en effet de nouveaux instruments, qui lui ont appartenu, puis ont été confiés à quelqu'un d'autre, avant de lui revenir. Il les a baptisés les "Red toys" car ils sont d'un rouge profond et éclatant....Notre hôtesse, A, le félicitera et me dira que le spectacle est d'autant plus joli que je suis particulièrement réceptive....
     Je regarde ensuite Maître K qui flagelle B. , attachée à la croix de Saint-André, avec toutes sortes d'outils puis pose des pinces, qui semblent douloureuses, sur son sexe. Je ne tarde pas à m'approcher et à lui demander la permission de m'agenouiller devant mon amie, dont je caresse les seins doucement. Nous échangeons de tendres baisers. Puis Maître K m'ordonne de passer derrière B et me dit : "Occupe-toi de ses seins tandis que je m'occupe de tes fesses !". Je ne me fais pas prier et j'enlace ma chère soeur pour un délicieux moment....Fouet, cravache, et même tapette à mouches ! Maître K s'amuse.... Puis saisit une sorte de court "sabre laser" en me demandant si j'ai déjà essayé...A ma réponse négative, il plaque l'engin sur ma lune et m'envoie....une décharge électrique ! La surprise est grande et je saute en l'air avec un cri.... Ce jouet est terrible, il n'y a pas moyen d'apprivoiser la douleur comme avec le fouet ou le martinet. Douleur n'est pourtant pas le mot, la sensation est la même que lorsqu'on met les doigts dans une prise électrique, désagréable et surprenante....mais amusante aussi dans ce contexte.
     Un peu plus tard encore, J. me ramène au banc à fessée pour une nouvelle séance, non sans avoir posé des pinces sur mes seins... Comme toujours, je me tends car la sensation est d'abord très vive, avant de laisser les ondes de la douleur exquise monter en moi...  Je pars vite sous les martinets, puis la cravache....Puis je sens sa présence à genoux derrière moi, et je ne tarde pas à sentir ses mains qui pincent la chair tendre à l'intérieur de mes cuisses, m'arrachant des cris, ou celle de mes épaules (là je me dis que la visite à l'ostéo s'impose).... Puis ses dents qui s'enfoncent tour à tour dans mon épaule puis dans ma fesse, m'arrachant de nouveaux cris... En même temps, il me caresse avec un petit engin diabolique que je ne découvrirai que plus tard.... J'ai l'impression d'être trempée et à la réflexion, ce n'est pas qu'une impression.... Les gémissements qu'il m'arrache sont maintenant d'une nature différente, et je suis partie loin, très loin, le corps soulevé de spasmes et de frissons.Nous n'avons jamais joué de manière aussi intense, je suis très surprise et me demanderai même à un moment si c'est bien lui, ou s'il m'a confiée à quelqu'un d'autre....Ensuite, je m'agenouille devant lui, incapable de me relever, et je me laisse aller contre lui... Ce moment de tendresse est très doux, et il m'est nécessaire pour redescendre....Il me semble que cela fait longtemps que nous attendions tous les deux de tels moments, nous sommes très complices depuis notre première rencontre, et je lui dois bien des beaux souvenirs...
     En rentrant, je regarderai avec amusement les marques de ses dents sur ma peau, et les pointillés laissés par les martinets... Une belle soirée, riche en surprises en tout genre !