Dimanche 22 mai 2016
Après la délicieuse soirée d'hier, nous avons paressé longuement... Mais sur la fin de l'après-midi, je retrouve l'envie d'être dans ses cordes, même un tout petit moment.... Il se fait prier, hésite, tergiverse mais accepte finalement au tout dernier moment, alors qu'il est déjà bien tard.
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© Ryôko Kimura
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"Apporte-moi deux cordes ! Et ici, à genoux !"...J'aime quand il se montre aussi impérieux et je m'exécute sans attendre, au cas où il changerait encore d'avis.... Le TK s'enroule rapidement autour de moi, solide et contraignant.... Je l'entends respirer fort contre mon oreille, alors que ma tête roule sur son épaule.... Mon souffle s'accorde vite au sien, et je sens que je m'envole une nouvelle fois, proie toujours consentante, et heureuse de son impuissance....Je sais bien à la manière de qui il m'attache ce soir, et quand les mots grossiers que je n'apprécie pas habituellement sont prononcés, je ne suis ni surprise ni choquée, ils participent de ce jeu qui me procure tant d'agréables frissons.... Je reste à ses genoux, ligotée et pourtant libérée, et quand il me dit "Je te laisse attachée le temps d'une cigarette !", il rit de m'entendre répondre "Ne fume pas trop vite alors...". Pour la peine j'aurais droit à deux cigarettes :). il m'ordonne de tourner la tête, en me disant qu'il ne veut pas voir ma figure, mais ses cordes.... Il est toujours difficile de décrire précisément ce que je ressens dans ces moments-là...Moi qui ai tant de mal à accepter de perdre le contrôle, je lâche prise avec jubilation, sans même résister....
Puis il me détache et me demande : "Que préfères-tu ? L'attachage ou le détachage ?". Ma réponse immédiate est que j'aime les deux, l'attachage pour ce lent envol qu'il me procure, et la délicieuse appréhension de ne jamais savoir comment il va m'attacher, et le détachage parce que j'aime ce retour sur terre si doux....Il m'est répondu que je dois choisir et que je n'ai droit qu'à une seule réponse... Alors si je dois choisir, ce sera l'attachage, les cordes qui dessinent des entrelacs compliqués sur moi, la contrainte qu'elles m'imposent, qu'il m'impose...et le décollage qui s'ensuit. Et maintenant que j'y pense, c'est aussi la raison pour laquelle je préfère le décollage à l'atterrissage en avion !
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