Week-end de Pâques (26, 27 et 28 mars 2016)
Dans ses cordes, abandonnée, envolée vers un ailleurs lointain quand le claquement sec de la cravache me ramène à l'instant. Je proteste pour la forme puis je me laisse aller à la brûlure exquise du cuir...
Il délie mes pieds, et j'ouvre les yeux, pensant que c'est la fin et qu'il va me détacher, mais non. Je suis toujours prisonnière du TK et du bambou auquel je suis suspendue... Il se retourne, le fouet à la main et je ne peux retenir un mouvement de frayeur, car pour la première fois, je lui fais face, et ne peux m'empêcher de craindre le coup qui pourrait m'atteindre au visage... Mais ma confiance en lui est totale, et je m'offre vite à ses caresses cinglantes, qui font monter le plaisir.... Il commence à me détacher et brusquement me plaque contre lui, serrant la corde sur mon cou... À ce moment -là, s'il serrait plus fort... je voudrais qu'il serre plus fort...., portée par cette confiance que j'ai dans ses mains, si fortes et si douces à la fois... Et j'aime comme il accompagne mon retour sur terre après ces moments intenses. Nous nous sourions, tous deux apaisés, heureux de ces retrouvailles après 3 longues semaines...
Plus tard ce même week-end, il me mettra tête en bas pour la première fois, une impression unique d'apesanteur, un geste qu'il hésitait à faire, car, disait-il, j'étais "trop fragile". Douce sensation d'être Colombe au creux de ses mains...
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