vendredi 27 mai 2016

Midnight ropes...

Dimanche 22 mai 2016

     
     Après la délicieuse soirée d'hier, nous avons paressé longuement... Mais sur la fin de l'après-midi, je retrouve l'envie d'être dans ses cordes, même un tout petit moment.... Il se fait prier, hésite, tergiverse mais accepte finalement au tout dernier moment, alors qu'il est déjà bien tard.
© Ryôko Kimura
      "Apporte-moi deux cordes ! Et ici, à genoux !"...J'aime  quand il se montre aussi impérieux et je m'exécute sans attendre, au cas où il changerait encore d'avis.... Le TK s'enroule rapidement autour de moi, solide et contraignant.... Je l'entends respirer fort contre mon oreille, alors que ma tête roule sur son épaule.... Mon souffle s'accorde vite au sien, et je sens que je m'envole une nouvelle fois, proie toujours consentante, et heureuse de son impuissance....Je sais bien à la manière de qui il m'attache ce soir, et quand les mots grossiers que je n'apprécie pas habituellement sont prononcés, je ne suis ni surprise ni choquée, ils participent de ce jeu qui me procure tant d'agréables frissons.... Je reste à ses genoux, ligotée et pourtant libérée, et quand il me dit "Je te laisse attachée le temps d'une cigarette !", il rit de m'entendre répondre "Ne fume pas trop vite alors...". Pour la peine j'aurais droit à deux cigarettes :). il m'ordonne de tourner la tête, en me disant qu'il ne veut pas voir ma figure, mais ses cordes.... Il est toujours difficile de décrire précisément ce que je ressens dans ces moments-là...Moi qui ai tant de mal à accepter de perdre le contrôle, je lâche prise avec jubilation, sans même résister....
     Puis il me détache et me demande : "Que préfères-tu ? L'attachage ou le détachage ?". Ma réponse immédiate est que j'aime les deux, l'attachage pour ce lent envol qu'il me procure, et la délicieuse appréhension de ne jamais savoir comment il va m'attacher, et le détachage parce que j'aime ce retour sur terre si doux....Il m'est répondu que je dois choisir et que je n'ai droit qu'à une seule réponse... Alors si je dois choisir, ce sera l'attachage, les cordes qui dessinent des entrelacs compliqués sur moi, la contrainte qu'elles m'imposent, qu'il m'impose...et le décollage qui s'ensuit. Et maintenant que j'y pense, c'est aussi la raison pour laquelle je préfère le décollage à l'atterrissage en avion !

lundi 23 mai 2016

"I am your secretary" :)

Samedi 21 mai 2016     

 À cette nouvelle soirée "Jeux interdits" où j'ai retrouvé des amis chers,  il m'a attachée, pincée (il paraît que je n'étais pas assez détendue ^^), menacée ("Si tu ne te détends pas, je ne t'attache plus !", vraiment sadique cela :) ) suspendue, fouettée,  cravachée.... J'ai aimé la tendresse dans sa voix qui atténuait les mots et les maux, subtil mélange qui contribue toujours à mon envol.
 Puis alors que je reviens doucement sur terre,  au sens propre comme au sens figuré,  l'ordre tombe: "Va me chercher un café !". Je le regarde,  interdite, car le takatekote retient encore solidement mes bras croisés dans mon dos.... "Oui,  comme ça,  débrouille-toi !". Il affiche un grand sourire mais c'est bien un ordre...qui n'est pas sans me rappeler   un film que nous aimons beaucoup tous les deux.... Je me dirige vers le bar,  les yeux baissés, mais souriante d'un sourire qu'il ne voit pas, car je sais qu'il ne manquera pas d'amis pour m'aider dans cette tâche difficile. Je retrouve l'élève attacheuse dont je suis le modèle sur l'Île Enchantée depuis septembre dernier ... "Monsieur veut un café,  tu peux m'aider s'il te plaît ?". Je suis sûre de pouvoir compter sur elle et elle ne me déçoit pas.  La tasse brûlante bien enveloppée dans des serviettes en papier repose maintenant dans mes mains,  et je la tiens solidement.... Mon attacheuse,  inquiète,  me suit,  de peur d'une maladresse.  Je glisse à tout petits pas dans mon yukata rouge,  yeux toujours baissés, parfaite image de la soumission, un large sourire malicieux caché dans mes cheveux dénoués, tandis qu'il me regarde approcher en souriant aussi, un peu interrogateur... J'entends à peine les rires, et je devine les sourires sur mon passage.... Il me regarde traverser la salle, j'arrive devant lui,  et sans rien dire,  je me retourne lentement pour lui présenter la tasse.... Il éclate de rire avant de la prendre, et me félicite.  Je suis très fière d'avoir relevé le défi... Pour me remercier, il pose la tasse très chaude sur mon sein découvert mais je sais qu'il prend garde de ne pas réellement me brûler et ce n'est qu'un jeu de plus entre nous...J'aime quand il me dit que je l'ai tout de même surpris, lui qui me surprend si souvent dans ses cordes...:). 

dimanche 8 mai 2016

Moments de grâce....

Samedi 23 avril 2016, à la Fetnight

     Il a dit qu'il voulait m'attacher nue, ou presque... A son ordre, j'ai enlevé tour à tour, sans la moindre hâte,  mon collier noir,  mes chaussures aux talons de 16 cm, mes bas, mon jupon de dentelle transparente, puis mon corset de velours et de satin violet, devant tous les invités présents...
     Me voilà en shorty de dentelle noire, je ne vois et je ne regarde que lui, quoique les regards posés sur ma nudité ne me troublent en rien....
    Je le suis jusque sous le bambou, je ne sais pas ce qui m'attend, je ne le sais jamais, mais je suis comme toujours en confiance. Il assure le TK autour de mon buste, j'aime ces moments sensuels et hors du temps...Déjà ma tête roule sur son épaule tandis qu'il passe la corde sous mes seins, je sais que le voyage va être beau. Je le regarde intensément dans les yeux, il lit le défi dans les miens et la gifle claque, sonore, sur ma joue, me laissant l'oreille bourdonnante. Je sais ce que je risque en le provoquant, et il sait combien le jeu m'amuse....Il me veut la tête baissée, comme honteuse de cette exposition contre laquelle je ne peux rien, mais il m'est impossible de ressentir la moindre honte, ni de mon corps exposé, ni d'être à sa merci. Me voilà attachée au bambou, immobilisée les mains dans le dos par le TK, presque obligée de rester sur les demi-pointes... La cravache claque, il y va fort et pourtant je sais comme ses gestes sont toujours maîtrisés, même quand il donne cette impression de violence. Je retiens tout de même mes cris, car la cravache me cingle sur les récentes traces de fouet qu'il m'a laissées, et sur les plus récentes encore traces de martinet de mon complice préféré, qui a eu envie de jouer la veille (mais c'est une autre histoire que je vous raconterai peut-être un autre jour). Je me tourne pour lui offrir le côté le moins douloureux, et si je tressaille à chaque coup, la douleur devient vite exquise, mélange de chaleur et de piquant qui contribue à me faire sortir de moi-même...
   
Pic by Daniel Power
Il attache une jambe, repliée sur elle-même, puis passe une nouvelle corde à mon autre cheville. Je sais ce qui va se passer, et une part de moi reste vigilante, attentive à l'aider, tandis que l'autre est déjà loin. Me voilà suspendue, dans cette position qu'il aime bien, en une sorte d'arabesque en l'air, pointes de pied bien tendues.
     L'assistance est nombreuse et attentive autour de nous, mais nous sommes dans notre bulle et ne voyons ni n'entendons ce qui se passe. Il délie une corde, et je me retrouve la tête en bas, dans cette position en apesanteur que j'aime tant... Je ne suis plus tout à fait là, je n'ai plus conscience que de la magie du moment,  tandis qu'il me fait tourner lentement sur moi-même...Je me sens bien dans ses cordes, les tensions sont parfaitement équilibrées et je ne ressens aucune douleur, même si le spectacle est impressionnant, je le sais...
     Puis il change à nouveau quelque chose dans les noeuds qui m'emprisonnent et me voilà de nouveau à l'horizontale...Il se jette brusquement à terre de tout son poids, provoquant mon envol au sens littéral comme au sens figuré... C'est un véritable moment de grâce et une part de moi a conscience du beau spectacle que nous offrons, et des murmures et des applaudissements des spectateurs... Cette fois, des hauteurs où je plane, dans tous les sens du terme,  je le regarde dans les yeux, sans aucune gêne, sans aucune honte, sans aucun autre sentiment qu'une immense et jubilatoire fierté, fierté d'être belle dans ses cordes,  fierté d'être à la hauteur de ses attentes, car je sais que je le suis dans cette performance bien plus longue et encore plus intense qu'à l'habitude...Et aussi joie profonde de le retrouver tel qu'en lui-même ce soir...

    Puis il me ramène à terre doucement et délie peu à peu les cordes... Je prends bien garde à ne pas relever la tête, mais ne peux m'empêcher de lui jeter des regards malicieux à travers mes cils baissés. Il défait les derniers noeuds qui retiennent mes mains, puis accompagne mes bras le long de mon corps. Ses mains sur mes épaules sont douces et je reviens peu à peu sur terre...
  Mon amie Clarissa s'approche pour me dire justement combien c'était beau et combien il l'a impressionnée par sa maîtrise, des compliments qui me touchent beaucoup...
    Il me dira après qu'il a restitué ce soir-là avec moi un show qu'il a souvent réalisé dans différents festivals, et aussi que je l'ai très bien supporté. Et le lendemain, nous dormirons quasiment toute la journée, tant le moment a été intense....

jeudi 5 mai 2016

Ascension au 7ème ciel :)

Jeudi 05 mai 2016


Clin d'oeil à plusieurs amis, qui se reconnaîtront :)

Les Chandelles, toi, ta langue (et le reste) et les seins de..... Ne manquait à cette après-midi parfaite qu'un
quatrième (pour jouer au bridge, qu'alliez-vous donc imaginer :D ?) mais d'autres joueurs ont su pimenter agréablement la partie....Ou comment commencer un pont de la plus agréable des façons....

On recommence quand ?

Un écho érudit et plein d'humour à mon petit texte, par un ami charmant qui joue très bien avec les mots...

dimanche 1 mai 2016

L'Ours et la soubrette


Mardi 05/03 et mercredi 06/03/2016


Image en forme de clin d'oeil pour ceux qui me connaissent sous le surnom de Lily....Et puis "espiègle", ça me va bien, non ...presqu'autant que "friponne" ?

     Le coup de folie devient décidément la règle...
Au début de l'automne dernier, j'ai correspondu un temps avec un homme sympathique et entreprenant, ami de l'un de mes amis... Il souhaitait me rencontrer, je n'étais pas prête du tout à accueillir un inconnu chez moi, même recommandé. Mais j'appréciais sa gentillesse et son humour, à un moment où tout me semblait aller bien mal. Il s'était effacé devant la fin de non-recevoir que je lui avais opposée, mais donnait des nouvelles de temps en temps...
      Et puis, le printemps arrive, de l'eau a coulé sous les ponts, et si je ne suis pas tout à fait guérie, je vais beaucoup mieux, grâce à de belles rencontres qui m'ont redonné l'envie de vivre. Alors au détour d'une conversation, je lui demande carrément s'il souhaite toujours trouver un hébergement du côté de chez moi.
Et voilà comment nous nous retrouvons à bâtir un petit scénario....
      Il devra entrer dans la maison, et mettre un bandeau (mon foulard, en fait) sur ses yeux.... Je ne sortirai que lorsque ce sera fait. Puis je lui ferai visiter la maison en le guidant et il pourra me découvrir avec ses mains...avant de le faire avec les yeux.
     Je ne sais plus trop comment au détour de la conversation sur Messenger, il est question de tablier.... ce qui me donne une idée.
     Et je l'attends, avec ma tenue de soubrette, tablier et coiffe, sur une minijupe en satin noir, avec porte-jarretelles et bas, chemisette en voile plumetis noire... J'adore me déguiser, je ne sais si je l'ai déjà dit ?
     Il arrive et tout se passe comme nous l'avons imaginé....Je sais qu'il est grand, mais il est vraiment TRES grand ! Et bien qu'il sache que je suis petite, il ne me voyait pas AUSSI petite.... Il découvre peu à peu ma tenue, passe la main le long de mes courbes, jauge la hauteur et la largeur... Je me sens vraiment comme un poupée, mais c'est très drôle...Et quand il ôte le bandeau, je découvre de très beaux yeux bleus, et le visage avenant que je connaissais déjà grâce aux photos qu'il m'avait envoyées...
     La suite du programme va se révéler délicieuse et sensuelle,  pleine de jeux et de rires,  tout ce que j'aime... Le sexe est une chose trop grave pour être prise au sérieux :).
     Et les câlins ne sont pas absents de cette joyeuse parenthèse,  que nous renouvellerons la nuit suivante pour mon plaisir autant que pour le sien, je l'espère !
     S'endormir dans les bras d'un nounours, c'est bien agréable et très doux.... :)