jeudi 25 février 2016

Les Ecrits Polissons : la lettre coquine

Mercredi 24 février 2016

Les Ecrits Polissons sont un atelier d'écriture érotique et ludique, qui se tient à Paris une fois par mois, sous l'égide de la charmante Flore Cherry et de son sex'sisstant, D'Ange Heureux Poète.
L'invité du jour donne le thème de l'atelier, qui démarre par un jeu qui permet de "briser la glace" entre les participants.
Ce soir, ce sont Léa Feutre, écrivain, du site Parler d'amour et Maria Vilenius, calligraphe, spécialistes en rédaction de lettres d'amour, qui sont à l'honneur.

Et voici les consignes de l'atelier d'écriture du jour : répartis par groupe, nous devons choisir une pratique sexuelle et un prénom ; l'un d'entre nous sera initié à la calligraphie, et devra écrire joliment ces deux choix, tandis que les autres rédigeront une lettre érotique où il ne faudra s'exprimer que par ellipses et autres métaphores.... Ca tombe bien, car j'ai beaucoup de mal à parler ouvertement de bite, de cul et de chatte, et je préfère infiniment ce qui est suggéré à ce qui est dit crûment.... Avec mes complices, Kilt Chris, LaDouce Ingrid et Daniel N'Guyen, nous décidons de filer la métaphore boulangère de la fessée, et voici le résultat de nos élucubrations conjointes :

                                                   Chère Hortense,

    Je ne rêve rien tant que pétrir la boule chaude et voluptueuse de vos rondeurs. Je battrai avec ferveur le pâton de vos rotondités jumelles et j'espère que votre plaisir saura humidifier convenablement la pâte et aider à la levée de mon rouleau à pâtisserie.
    Je tamiserai de la farine parfumée sur les globes opalins sur lesquels vous vous asseyez habituellement, afin de travailler cette pâte de mes doigts experts, tout en lui prodiguant quelques caresses appuyées de mes mains.
    Quand elle aura reposé un peu, je vérifierai de tactu son élasticité avant d'utiliser mon pinceau à poils naturels pour dorer au blanc d'oeuf cette magnifique paire de miches, que j'écarterai à l'hémistiche afin de vérifier le degré parfait de sa cuisson.
    Puis je l'enfournerai avant de la déguster avec délectation.
    J'espère que cette recette vous agréera et que nous aurons souvent l'occasion de boulanger ensemble.

                                                   Votre dévoué,

                                                        Henri

1 commentaire :

  1. La métaphore culinaire marche souvent très bien, félicitations à tous les 4 pour ce texte

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